Affichage des articles dont le libellé est La malédiction de Dublin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est La malédiction de Dublin. Afficher tous les articles

mardi 25 février 2025

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (16)


Le séjour dans l'atmosphère culturelle


Fontaine Max Juvénal, Grand Théâtre de Provence, Photo : ATWI


Moammar Atwi

La vie en ville est bruyante, pleine d'activités, d'espaces d'amusement, de diversité culturelle, de gastronomie, d'arts et de consommation commerciale. Toutefois, la banlieue d'Aix-en-Provence est plus sereine et distincte.

Dans le système d'hébergement dans les familles françaises, je me suis déplacé de Puyloubier à Aix, chez Sylvie Emmanuel, mais cette fois, la famille ne habitait pas là, que leur fils l'étudiant Keanu. C'était un appartement dans une résidence situé à l'Arc du Meyran, au sud d'Aix.

La vie à Aix est différente, intéressante, riche d’événements, proche d’endroits vitaux. Notamment, l’Arc de Meyran était près du parc du Val de l’Arc, où se trouve la rivière La Torse, la promenade de l’Arc, le complexe sportif, au Grand Sud.

À l'est est située l’université d’Aix, et les foyers d'étudiants, le parc Indian Forest et le parking Krypton, et l’autoroute qui mène à Marseille. Séjourner à Aix offrait une opportunité de bien explorer la ville, ses quartiers, ses espaces verts et ses lieux culturels, ses associations sociales. En spécifique, j'ai passé 6 mois consécutifs dans le même logement. Cette durée était la première fois depuis mon début en France.

Le lieu du collectif Agir se trouvait à une distance de trois kilomètres de la résidence. Je faisais souvent le trajet à pied, aller et retour, mais en cas de pluie, j'empruntais le bus dont l'arrêt se trouve juste en face de ma résidence.

Je passais mes journées entre le cours français chez Agir et les promenades, ou dans les bibliothèque, soit à la Méjanes ou à la bibliothèque des Fenouillères de l'université Aix-Marseille.

J'ai rejoint cet appartement avec Ibrahima, qui vient de Guinée Comme moi, Ibrahima était un demandeur d'asile, mais il avait la chance d'être étudiant à l'université grâce à sa maîtrise du français depuis son pays d'origine.

La Rotonde, Photo par Moammar Atwi



Le Survivant de l’attaque

Je me détendais dans l'appartement qui a trois chambres, une pour chacun, un salon et un grand balcon où je plantais les fleurs, la menthe et le basilic. Parfois, je bavardais avec Keanu et Ibrahima, ou on cuisinait ensemble, et parfois je me relaxais dans le jardin qui était vraiment charmant et paisible. J'ai fait la connaissance du voisin qui était un soldat de la Force Multinationale au Liban pendant la guerre libanaise en 1982.

Les attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983 sont deux attaques-suicides presque simultanées qui ont touché les forces armées américaines et françaises de la Force multinationale de sécurité de Beyrouth pendant la guerre du Liban. 241 soldats américains sont tués dans le premier attentat, 58 parachutistes français et six Libanais sont blessés dans le second. Le voisin qui échangeait avec moi en anglais et en français mêlés a été sauvé de cette attaque contre la force française.



Champs de Lavandes

Sylvie et Emmanuel résidaient dans leur demeure non loin d'Aix. Emmanuel avait l'habitude de venir chez nous pour travailler sur internet, et j'éprouvais du plaisir à lui préparer un café, qu'il appréciait particulièrement sous sa version libanaise. Je souhaitais le remercier pour l'hébergement en fonction de mes possibilités.

Une journée inoubliable, Sylve et Emmanuel m'ont emmené dans leur voiture à Valensole où se situent les champs de lavandes. C'était pour moi la première fois que je m'amusais de voir ce type d'agriculture splendide où se prolonge un grand espace de fleurs. On a fini cette journée en visitant Moustier Sainte-Marie, un magnifique village touristique à la montagne.

Sylvie venait parfois pour m'assister dans la réalisation de mes devoirs en français. À l'instar d'Emmanuel, elle était très généreuse, sympathique et accueillante.

Champs de Lavandes, Valensole, Photo : ATWI


L'aspect le plus bénéfique de ce séjour était sans conteste le volet culturel et artistique, car la résidence à Aix m'a permis, durant les soirées, d'assister à des représentations théâtrales, des opéras, des spectacles et de rencontrer diverses personnes.

Multi-Cultures

La séjour dans ce logement était empreinte de quatre traditions culturelles et culinaires, à savoir celle de la Guinée, du Liban, de la France, ainsi qu'une touche d'Irlande en raison des origines irlandaises de la mère de Keanu. C'est pourquoi j'utilisais parfois l'anglais pour communiquer avec lui.



Comme ça, Je passait mon temps en ville puis je reprends la vie villageoise. Cela a été une période splendide et bénéfique pour moi. Mais d'ailleurs, quand je suis arrivé à Jouques, je me sentais en faute vis-à-vis d'Emmanuel quand j'ai découvert qu'il était parti à Marseille pour chercher un courrier de Spada pour moi et qu'il a attendu pendant de nombreuses heures pour moi. J'étais si plein de gratitude que j'étais embarrassé de cette faveur.



ville aux mille fontaines

Ce qui me plaît à Aix-en-Provence, c'est qu'elle est connue sous le nom de la 'ville aux mille fontaines', du sud de la France, où l'histoire et la culture se mêlent de manière harmonieuse. Ce qui me plaît à Aix-en-Provence, c'est qu'elle est connue sous le nom de la 'ville aux mille fontaines', du sud de la France, où l'histoire et la culture se mêlent de manière harmonieuse.



Cours Mirabeau

Un peintre de les plus célèbres à Aix, est Paul Cézanne, peintre post-impressionniste dont les œuvres sont inspirées par les paysages de la région, notamment la montagne Sainte-Victoire. Ses pas résonnent encore dans la ville, du cours Mirabeau à son atelier de la colline des Lauves, où il a laissé son empreinte artistique indélébile.

Paul Cézanne

Mais Aix-en-Provence, c’est aussi une ville de festivals et de traditions. Chaque été, le Festival d’Art Lyrique y attire les passionnés d’opéra du monde entier, tandis que les marchés provençaux, aux senteurs de lavande et d’olives, rappellent son attachement à l’authenticité et au terroir.


vendredi 22 novembre 2024

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (15)


 

Kebbeh libanais au pied de la montagne Saint-Victoire





Par : Moammar Atwi

Il faisait froid quand je suis arrivé à la campagne, au pieds de la montagne Saint-Victoire. C’était une maison isolée au milieu de champ de vigne. L’association WELCOME m’a proposé un hébergement temporaire pendant mon attente de procès au Tribunal CNDA. Cette maison est située près du village Puyloubier à 4 kilomètres, où il fallait marcher vers 45 minutes, pour suivre mes cours français à Aix-en-Provence chez le collectif AGIR.







La famille qui m’accueillait là-bas était une famille merveilleuse, généreuse, active. Marc et Sylvie ainsi que deux de leurs enfants habitaient dans cette maison Caroline et Maixent. Toute la famille s’engageait dans le travail de vigneron et la vinification moderne.

La coopération entre les membres de la famille était remarquable, en particulier dans le travail commun. Caroline était médecin et sa mère était une artiste qui fabriquait des articles de maison et des objets en poterie. Malgré ces responsabilités, les deux femmes travaillaient dans le domaine et aidaient à produire du vin.


Bouillabaisse et Kebbeh


J’étais très content chez eux, on cuisinait parfois ensemble, s’échangeait à propos des cultures, la gastronomie et la langue dont je ne maîtrisais pas bien à l’époque.

Dans cette géniale ambiance gastronomique, j’ai donné à la femme la recette de Kebbeh, un plat libanais très connu composé de viande hachée, avec le boulgour oignons ainsi que de noix, on peut la frire à la poêle ou la faire au four. Une journée, Sylvie m’a surpris parce qu’elle a fait le Kebbeh selon ma recette. C’était chouette pour moi.

la vinification moderne

Pendant un mois dans cette famille, j’ai appris plusieurs choses comme l’agriculture le raisin et la vinification moderne. Malgré que mon village au sud du Liban était riche de champs de vignerons, la façon d’agriculture chez nous était très tardive. Mais je bien comprend que l’agriculture des raisins à mon village n’était pas pour être vinifiée, parce que le vin dans un village musulman est interdit par la religion. On cultivait le raisin pour manger comme fruit ou pour en faire du vinaigre ou pour faire des raisins secs. En revanche, il y a beaucoup de vignerons et de caves au Liban qui produisent une bonne qualité de vin et de l’Arak, une boisson alcoolisée très connue dans la région.



La façon de planter du raisin et la fabrication du vin étaient une nouvelle expérience pour moi. Premièrement, les trois premières années, l’arrosage doit être régulier pour éviter un substrat trop sec. Chaque année, en hiver, il faut un apport important de compost pour enrichir le sol. Les plants traditionnels se plantent, selon les conditions climatiques et la nature du terrain. J’appris de Marc que le champ doit reposer pendant trois ans sans y planter avant d’être replanté.

La vinification moderne fait plus souvent appel à des machines pour récolter les raisins, ce qui permet un rendement plus rapide et efficace. Cependant, il est possible que cette méthode néglige la sélection des grappes par rapport à la vendange manuelle. Le tri des grappes est facilité par l’utilisation de machines prévues pour cette tâche.


Vin du robinet

C’était la première fois que j’ai pu boire du vin directement du robinet de la cuve, à ce moment, quand j’ai proposé à Maxime un coup de main, pendant son travail à la fabrication. Les cuves en acier inoxydable sont largement utilisées en vinification moderne, contrairement à la vinification traditionnelle, en raison de leur facilité de nettoyage et de leur capacité à conserver la pureté des arômes du moût. Habituellement, la vinification moderne privilégie les levures, cette fois-ci sélectionnées. En choisissant ces levures, on peut contrôler les arômes et réduire les risques de fermentation indésirable.



L’attaque des renards 

La vie dans une maison à la campagne atteste parfois certains événements et d’aventures. Un de ces événements s’est déroulé un matin où il avait neigé, on a ouvert nos yeux :un massacre avait eu lieu au poulailler qui a avait été attaqué par les renards. Les victimes étaient sept poules. Le sang couvrait le sol autour du poulailler dans le jardin.

J’étais actif là-bas comme je l’étais dans les autres villages où j’ai été hébergé, faisant plusieurs découvertes et des balades, profitant de la beauté de la nature et de la vue splendide sur la montagne Saint-Victoire.

Par une belle journée ensoleillée, j’ai marché dans le département du Var. Le Var est un département français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui doit son nom au fleuve côtier qui constituait jadis la limite orientale du département. Ce jour là, je suis rentré tard à la nuit tombée. J’étais inquiet parce qu’il n’y a jamais personne ni maison là-bas et qu’il y a le risque d’ être attaqué par les sangliers. J’ai dû utiliser la torche de mon portable pendant cette marche. Il me fallait une heure pour atteindre la maison. La nuit était effrayante, mais belle, le ciel était constellé d’étoiles. Aucun son autre que le bruit du vent et le son d'aboiements des chiens hurlant au loin.

Mais la famille était inquiète pour moi, et Marc m’a appelé pour savoir où j’étais exactement, et puis il est venu et m’a ramené en voiture. C’était une remarquable aventure dans la campagne de Puyloubier, que j’ai quittée après un mois de séjour retournant à Aix-en-Provence.






lundi 4 novembre 2024

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (14)

 Loger à Aix : une vie riche d’activités culturelles

Par : Moammar Atwi


La Rotonde, Photo : Moammar Atwi


L’étape suivante s’est déroulée à Aix-en-Provence, où j’ai résidé chez Damien. C’est le fils d’une famille très gentille qui m’a aidé grâce à l’association WELCOME. Philippe et Sylvie sont une famille accueillante. Ils sont actifs au sein d’associations qui concernent les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.



Une journée de dimanche, ils m’ont invité à déjeuner chez eux au nord d’Aix vers Venelles. On a discuté de plusieurs sujets, tels que la situation au Liban, mon cas en France comme demandeur d’asile et ma situation familiale.



Bonne occasion

Damien était chez sa famille au moment où la famille s’installait à table au jardin sous un grand arbre et parmi plusieurs sortes de fleurs. Il a participé la discussion avec nous. Il s’est présenté comme un ingénieur travaillant dans l’environnement, et il m’a dit que sa femme est africaine et qu’ils ont deux enfants.



Le jeune homme, était très intéressé par la discussion sur le Liban et le Moyen-Orient. Il est bien cultivé et sociable. Il a appris que je cherchais un logement, car WELCOME ne pouvait plus m’offrir d’hébergement chez des familles françaises. Il m’a proposé son appartement à Aix-en-Provence, qui n’est pas loin du centre ville, pour deux mois, car il partait pour une mission à l’étranger et sa femme était partie rendre visite à ses parents avec les enfants. C’était une très bonne nouvelle pour moi de trouver un hébergement dans la ville que j’adore.



En décembre 2018, quelques jours avant le réveillon de la Nouvelle Année, j’ai emménagé chez Damien et logé là-bas seul. L’appartement de Damien était relativement tranquille et confortable. Au quatrième étage, avec vue sur une cours arborée.

Son voisin qui habite au troisième étage un opérateur en informatique, était très gentil, il a fait ma connaissance et m’a invité chez lui pour prendre un café. Il m’a présenté sa femme, qui a participé à la discussion en présence de leur enfant. Ils étaient jeunes.



Soirées d’AIX

Heureusement, il parlait anglais. Grâce à lui, j’ai découvert la vie de la copropriété, appris comment gérer les poubelles et eu plein d’infos sur la vie à Aix-en-Provence. À cette période, il faisait froid. Pourtant, ai-je me suis souvent baladé au centre ville pour boire un verre ou pour profiter des soirées de la ville.



J’habitais depuis longtemps dans des villages et ce fut le moment de profiter de la vie trépidante et bruyante qui n’est pas ma préférée, mais permet parfois de fuir la solitude. Je suis normalement calme et j’adore la tranquillité, mais parfois, j’aime bien changer mon ambiance.



Murmures des amoureux

J’aime me balader au cœur de la ville le soir, écoutant des tintements des tasses et les discussions chevauchantes, les murmures des amoureux par les terrasses et les fenêtres des cafés et restaurants, avec les rires et même le bruit des voitures autour du centre ville.



J’étais souvent seul, sauf une fois où j’ai invité Anna pour lui donner un cours d’arabe. Mais pendant ces deux mois chez Damien, j’ai profité de quelques expositions d’arts aux musées et dans les salles d’exposition de la ville. J’ai aussi été souvent à la bibliothèque Méjanes où j’ai pris la carte d’abonnement gratuite en 2017. Grâce à ce séjour, j’ai connu beaucoup d’œuvres d’artistes et de peintres comme Cézanne, Talcoat, Monet, Picasso, Van Gogh, etc. ainsi que des musiciennes et musiciens du monde entier.

Paul Cézanne


J’ai profité aussi de la bibliothèque de l’université d’Aix qui se situe près du quartier. Pas loin de cet appartement aussi,, se trouve la bibliothèque municipale Méjanes qui s’est installée en 1989 dans l’ancienne usine d’allumettes d’Aix-en-Provence, qui a fermé ses portes en 1972. Sur près de 14500 m², dans une friche industrielle réhabilitée, les deux bâtiments, grandes et petites allumettes, constituent la cité du livre qui comprend la bibliothèque municipale de la ville d’Aix et des associations. La bibliothèque est dans le cœur de l’endroit culturel et artistique où sont installés le conservatoire, la pavillon noir et le grand théâtre de la ville.



Le cœur culturel

A quelques mètres du cours Mirabeau, au cœur du nouveau quartier Sextius Mirabeau, le Pays d’Aix a désormais "sa" grande salle de spectacle. Elle est à la mesure de ses ambitions culturelles : 1400 places, 8500 mètres carrés, une fosse d’orchestre pouvant accueillir une centaine de musiciens. J’ai eu l’occasion plusieurs fois d’assister à des spectacles musicaux et de théâtre dans ce remarquable édifice. Il a accueilli la Philharmonie de Berlin celle de paris et d’autres villes du monde.



Entre la Cité du livre et le Grand Théâtre se situe le Pavillon Noir que a été conçu par l’architecte Rudy Ricciotti. Le premier lieu construit pour l’activité d’un Centre chorégraphique national équipé d’une salle de spectacle, où les artistes peuvent mener le processus de création en intégralité, du travail studio à la représentation sur scène.





Angelin Preljocaj a choisi ce nom en référence à son architecture, sa couleur et sa structure de béton brut. En référence aussi à l’histoire aixoise qui a vu, au cours des siècles, l’édification de pavillons comme le Pavillon Vendôme et le Pavillon de L’enfant, le Pavillon Noir est celui du XXIème siècle.




À côté du Pavillon Noir se trouve le Conservatoire à Rayonnement Régional  «Darius-Milhaud » d’Aix dans un bâtiment de 7 000 m². Espace d’enseignements artistiques, cette réalisation signée de l’architecte japonais Kengo Kuma est équipée d’un auditorium de 500 places permettant la diffusion de concerts et de spectacles. 


Quand j’étais chez Damien, c’était facile pour moi de participer aux cours de français avec le collectif Agir, qui propose ses activités au temple protestant d’Aix, face du cinéma Cézanne près de la rotonde.

En définitive, j’ai profité de plusieurs activités culturelles, artistiques, pendant deux mois dans cet appartement que j’ai quitté vers la fin du février pour un autre hébergement à Puyloubier chez une famille accueillante de l’association WELCOME encore.


le Pavillon Noir est le premier lieu construit pour l’activité d’un Cent

Réveillon du 31 décembre au rotonde d'Aix, Photo : Mommar Atwi

re Chorégraphique National équipé d’une salle de spectacle, où les artistes peuvent mener le processus de création en intégralité, du travail studio à la représentation sur scène.



mercredi 16 octobre 2024

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (13)

 

Balade au cœur de Camargue


En octobre, je suis arrivé chez Anna, au Jas de Bouffan à Aix en Provence , pour deux semaines. Elle m’a proposé une chambre pendant ses vacances. Puis je me suis déplacé aux Pennes Mirabeau, où je résidais dans un studio au cœur d'un champ d'oliviers sur la colline.

Par : MoammarAtwi


Marie et Laurent étaient très accueillants, ils m'ont fourni le logement gratuitement. Ils m'ont offert quelques voyages dans la région, et parfois m’ont invité à dîner et ils m’ont expliqué plusieurs choses : cultures, gastronomiques, géographiques pour m'aider à bien m'intégrer.





Grâce à Laurent, j'ai découvert la Camargue. La Camargue est un espace naturel unique au bord de la mer Méditerranée classée Réserve Biosphère par l’Unesco. Une région dans les départements du Gard et des Bouches-du-Rhône, formée par le delta du Rhône.



Des Saintes-Maries-de-la-Mer, sa capitale, à Arles, sa porte d’entrée, les habitants de ce territoire préservé partagent des valeurs communes et un amour de leur patrimoine, de sa culture et de ses fêtes traditionnelles autour des chevaux et des taureaux. C’est un amour qui se partage dans le monde entier grâce aux ambassadeurs et diffuseurs de contenus qui ont la « Camargue en plein cœur », selon le site- web de village (www.camargue.fr).



Ce fut une journée très agréable. Le ciel était nuageux mais pas froid. c'est pour ça, la balade de quatre heures était agréable. C'est une réserve naturelle dans les étangs avec un réseau de chemins en sable, différentes sortes d’oiseaux et particulièrement des flamants roses. Cette région est riches d’animaux de chevaux et de taureaux.



Très calme, sans voiture, sans trucs artificiels, sans machines, sans des phénomènes civils vraiment je me suis senti comme si j'étais hors de la vie. Le vent qui joue sans obstacles, les mousses sur d’eau, les chants des oiseaux, la calme illimité. Un large horizon qui déploie la vue.






Quand la famille se rassemble, lorsque les enfants et les petits-enfants viennent de Montpellier et de Paris, j’ai eu l'occasion d'observer la relation entre les deux générations en France. Le comportement des papy et mamy avec leurs petits enfants. La vie familiale.



J'ai eu le plaisir d'aider Laurent, parfois pour couper les bouts de cheminée. Il m'a dit qu'il faut améliorer ma langue française pendant le temps libre, parce que les journées où j'étais à Aix-en-Provence je suivais un cours de français au le collectif Agir. Il m'a dit : "Ce n'est pas la peine de m'aider, je me débrouille et je travaille tranquillement." J'avais envie de l’aider, comme pour dire merci de m'accueillir, mais il était très gentil, à tel point qu'il n’a pas voulu m'employer contre le logement.




Marie aussi était très affectueuse, je me sentais comme chez ma mamie au Liban, elle m’invitait souvent pour prendre des fruits ou des boissons, et parfois elle m’a demandé une recette libanaise spéciale, que j’ai cuisinée deux ou trois fois pour eux.



Ensuite, j'ai rendu visite à un ami libanais à Paris, où j'ai continué à découvrir cette ville, les quartiers, les musées, les cathédrales, l'Institut de Monde Arabe, le quartier latin, les Halles et les quartiers pauvres, les restaurants et les brasseries, mais la meilleure chose là bas la balade à long de la seine.



dimanche 24 mars 2024

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (12)

 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆́𝒕𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓

Par : Moammar Atwi

𝐋𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐢𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐮𝐟𝐟𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢̂𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐟𝐢 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭. 𝐉𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐢𝐜𝐢, 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐣’𝐚𝐢 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐜𝐨𝐮𝐩 𝐝'𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞𝐬 : 𝐥'𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞, 𝐥’𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬, 𝐥’𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐩𝐞́𝐝𝐚𝐠𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐮𝐠𝐢𝐞́ 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐧 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞.





Je suis étranger dans mon pays ! Oui, toujours étranger, envers les coutumes, certaines cultures, les mythologies populaires, la mentalité patriarcale et machiste, le discours religieux, et beaucoup d’habitudes sociales. Peut-être, je suis célibataire jusqu’à ce moment, car je ne veux pas d’une vie classique comme les autres. C’est étranger à notre tradition d’être célibataire après l’âge 30 ans.
Ma mentalité a été souvent influencée par des opinions étrangères, par une différente vue sur la vie. Je me sens mystérieux, soit dans à vis de ma communauté libanaise, ou de mon origine musulmane ou de nationalité. Je suis difficile à gérer, compliqué pour m’adapter.
J’avais pensé être toujours à l’opposé des autres, de ma famille, de ma communauté, de mes amies et amis. Je suis toujours contre le sacré et la politique, la tyrannie, la domination des milices, etc... J’étais religieux avants l’année 2000, mais je n’aimais pas l’hypocrisie des gens religieux. ,J’ai été touché par le discours du communisme, mais, je n’aime pas les pratiques ni la mentalité de communistes. J’étais toujours libre, malgré beaucoup de fautes que j’ai faites par affection sentimentale. C’est pour cette raison, j’ai pu faire des erreurs dans ma vie.
La Philosophie a changé ma vie, mais il fallu longtemps jusqu’au que je puisse prendre des décisions contre toutes ces factions. Je suis sorti de toute idéologie et des religions, et des parties politiques. Je suis seul, libre et indépendant depuis longtemps ; en conséquence, je suis satisfait, j’ai une conscience vivante.
En revanche, j’ai les mêmes problèmes en France, malgré les amis qui m’entourent, malgré le système laïc et la liberté d’expression. Je me sens comme étranger, certaines habitudes m’étonnent parfois, ainsi je me sens être dans une communauté conservative. Parfois, je me sens étranger si je fais une blague ou plaisanterie et que les autres ne rient pas. Ou si je fais quelque chose et vois la réaction négative des autres malgré la liberté que je remarque parfois limitée et pas toujours juste.
𝐋𝐚 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐫𝐞̂𝐯𝐞
J’ai pensé que je rencontrais une belle femme qui sera ma futur femme, mais dans 7 ans en France, je ne l’ai jamais rencontrée.
Peut-être, je suis idéaliste, extrémiste vis à vis des fautes, de la corruption, de l'injustice, du mensonge, de l'hypocrisie, de la discrimination et du racisme. Le sectarisme religieux et le mauvais usage de la religion me dégoûtent.
J'ai vécu en Arabie Saoudite deux ans et en l'Allemagne deux ans, ici en France depuis sept ans, mais souvent je me sens comme un étranger envers certains coutumes, certains comportements, certaines habitudes.
𝐋𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐩𝐞̀𝐫𝐞
Je me souviens toujours de la parole de mon père qui m’a dit une fois quand on entrait dans une mosquée : « Je ne t'obligerai pas à foi comme moi, tu es libre de croire et de penser comme tu veux » ; mais il a répété plusieurs fois devant moi dans ma vie, un proverbe arabe : « L’oiseau qui sorte de son essaim, il se perd ». À l’époque, je n’ai pas bien compris ce que mon père a dit ; mais maintenant je comprends bien.
J’ai remarqué les différences entre mon pays d’origine et le pays d’exil, mais je voulais exprimer mes sentiments réels dans ce texte que j’ai écrit le 5 mai 2020.

𝐋'𝐞𝐱𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞

Qu’est- ce que l’exil signifie pour moi ? Pourquoi ai-je quitté mon pays, ma famille, mes amies et amis, les camarades de lutte pour le changement ? J’ai quitté mes souvenirs d’enfance, mes belles histoires, ma terre, ma maison, mes livres et l’archive des mes articles mes albums des photos, et mon oliveraie dans mon village du sud du Liban.
Beaucoup de questions parcourent ma tête, comme un détective, mais je me sens confus pour répondre. Je peux raccourcir le temps avec la phrase «la sensation d'aliénation pour la patrie est fatale ».
La peur des dommages physiques s’est manifesté, après que les hommes du régime corrompu m'ont menacé de mort, si je continuais à les critiquer.
𝐒𝐮𝐢𝐬-𝐣𝐞 𝐮𝐧 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞 ?
Oui, j’ai peur, je suis lâche, car l'âme est précieuse. Mais, au contraire, la lutte sans prix perd elle son éclat et son sens? Parfois, j'ai l'impression que l'exil n'est pas seulement un refuge contre la persécution, les guerres et la peur. C'est plutôt un climat favorable pour terminer ce que vous avez commencé.
Oui, l'exil est pour moi un espace généreux pour penser librement, loin des pressions du retard social, du militantisme religieux, de la terreur sécuritaire et de la stérilité politique.
Par contre, l'exil n'est pas facile. Il y a beaucoup de difficultés, comme parler une autre langue, vivre longtemps sans travail, sans logement indépendant, la difficulté de l’acceptation comme réfugié. Il y a un long trajet jusqu'à l'obtention des droits civiques dans mon nouveau pays.
L’exil n'est pas un pays idéal ; pour certains migrants, peut-être il faut dormir sous un pont ou dans un parc ou dans un Bunker sous la terre. Mais en comparaison de la situation de pays d’origine, c'est un paradis.
Ainsi je dois m'adapter à la culture, aux coutumes, à la vie sociale, à la mentalité et aux manières de communiquer avec les personnes, les entreprises, les directions d'état et aussi connaître les associations qui peuvent aider.


𝐌𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞 ?
Malgré toutes ces difficultés, je vis l'exil dans une nouvelle patrie dont j’ai besoin, un pays d’exil dans lequel je me sens chez moi. C’est un pays qui m'embrasse, me respecte, me donne l'espoir d'une vie meilleure.
Les migrants vivent dans certains pays sans avoir les moindres droits de réaliser leurs ambitions à l’égard d’une profession ou bien de fonder de petits projets.
Mais en France ils se sentent vivre dans leur propre patrie, vu la liberté de choix et de travail, vu le droit de s’épanouir et de vivre dignement. Le système ici c’est "l'homme qu'il faut à la place qu'il faut".
À vrai dire, depuis que je vis en France je sens que la France est ma propre patrie, par contre au Liban et malgré les longues années que j’y ai passées, le sentiment était différent, car je me sentais comme un étranger dans mon propre pays. ».
À suivre

samedi 2 mars 2024

𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (11)

 

La vie culturel.. les différents mentalités


J’ai pris l’habitude de me déplacer entre de famille en famille française. J’ai eu l’opportunité d’exprimer mes opinions et en même temps de découvrir de nouvelles expériences dans des environnements différents. J’ai eu la chance de rencontrer des individus avec lesquels j’ai adoré échanger sur différents sujets philosophiques, politiques, culturels et religieux.







C'était la première fois que je discutais en profondeur de sujets sensibles avec une personne juive que j’avais rencontrée au Café C3. Il s’agit de Josette, une dame spirituelle sans religion, intellectuelle sans idéologie. C’est une dame à une libre penseuse, comme une vraie humaine parlant de sa profonde expérience entre l’occident et l’orient à travers sa vie riche de différentes sources de connaissance et cultures. Quand je la rencontre, j'ai l'impression d'être avec une amie de longue date qui ne ressent pas la disparité d'âge entre elle et moi qui pourtant existe.


𝐀𝐦𝐢𝐞 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐢𝐭𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞


Josette d'origine juive n’est pas pratiquante, elle a une vision différente dès le départ. Son esprit est spirituel, ouvert, sans idéologie, sans dogme, sans restriction. Josette ne voit le Divin qu’à travers l’Esprit qui englobe la matière tout en l’élevant par la conscience. En valorisant la conscience, nous pouvons nous rassembler pour repenser les belles paroles philosophiques et les véritables significations humaines qu’il est si difficile de saisir autrement.



Je ne suis pas étonné par la dimension spirituelle de sa thèse. Cette thèse qui ne mélange pas la religion en tant qu'institution ou idéologie avec la spiritualité. La spiritualité commence par la conscience et se traduit dans les actes par la moralité. C’est ce que j'apprécie chez la personne qui cherche à vivre en conscience sa vie matérielle.


Avec Josette, j'ai bien compris la relation entre la religion et la spiritualité, qui est plus suprême, plus honnête et plus pure que la religion, dans sa pratique souvent entachée d’hypocrisie. L'équilibre entre les sens, la raison et l'instinct sera assuré par la conscience et l'éthique. C'est le véritable sens du Dieu qui est juste, humble imperceptible par nos seuls sens et notre raison humaine. La discussion avec Josette m'a donné la motivation d'accepter la spiritualité, même si je ne suis ni spirituel, ni religieux, ni métaphysique.







𝐋𝐚 𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞́𝐞


J'ai ainsi découvert en France de nombreuses personnes qui croient à la spiritualité hors la foi religieuse. Elles sont plus libres, plus tolérantes, plus éthiques que la plupart des religieux qui croient aux mauvais discours soi-disant sacrés de la haine et d'exclusion. Il en va ainsi des peuples élus (le judaïsme) ou celle de la meilleure nation 'Umma' (l'Islam). C'est vraiment, la haine sacrée qui inspire les combattants d'une guerre religieuse. C’est génial de rencontrer des gens de différentes mentalités qui sont humanitaires, intellectuels, respectables et au cœur ouvert. En fait pendant 7 ans en France j’ai rencontré et connu plusieurs types de personnes, soit au café 3C comme Josette, Philippe, et les autres, soit au spectacle ou dans le cadre d'activités culturelles.


Grâce au collectif AGIR qui réunit environ 33 associations et organisations, j'ai eu la chance de découvrir de nombreux talents, monuments, sites culturels et historiques. C'était aussi merveilleux de découvrir les spectacles visuels dans les Carrières des Lumières, au pied de la cité des Baux-de-Provence. J'ai visité le grand théâtre dans le nouveau quartier Sextius Mirabeau. Il est un symbole du pays d'Aix, comme la montagne Sainte-Victoire. Dans la même rue, se trouve le Conservatoire et le Pavillon noir où se produit le Ballet Prejlocaj. Il's une compagnie créée depuis 30 ans par Angelin Prejlocaj, l’un des chorégraphes contemporains les plus célèbres en France et à l’International.


𝐆𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐀𝐆𝐈𝐑


On trouve aussi à Aix différents lieux culturels, comme le Théâtre de l'Archevêché, le musée Granet, la Fondation Vasarely, et les œuvres d’art de Cézanne, Monet, Picasso etc. Je préfère Aix-en-Provence, car elle est plus petite et moins bruyante. A Aix, j'ai eu accès aux meilleurs spectacles, profité du cinéma en plein air tout comme certains extraits du festival d’Aix. j’ai apprécié les expositions de différents modèles d’art, tout comme la musique mondiale dans la rue ainsi que les concerts dans différents endroits de la ville. J’aime aussi me balader dans les marchés en plein air présents au cœur de la ville, tous les jours de la semaine.


La majorité de mes amies et de mes connaissances, ainsi que les personnes que j'ai rencontrées, vivent dans cette région du Pays d’Aix. C’est ici que j’ai développé mes compétences dans le secteur numérique et la langue française. Je bénéficie par ailleurs les activités qui m'ont encouragé à rester dans cette région . C'est l'ambiance que j’aime et que j'aimerais conserver même si mes besoins ne sont pas encore satisfaits.









Le programme du collectif Agir est toujours rempli d'activités pour favoriser le développement des connaissances, des talents et répondre à la demande d'exil des migrants. Il joue un rôle positif pour faire le bonheur et donner bon moral aux. Personnes qui ont été opprimés ou ont souffert dans leur vie précédente avant leur arrivée en France et pendant le période d'attente lourde des procédures juridiques et administratives instaurées en France. Il est certain que ces activités jouent un rôle important dans la construction d'une base solide pour aider les étrangers à s'intégrer dans la vie française.


Les réfugiés ont de la chance avant et après avoir bénéficié du statut de pays accueillant, de pouvoir pratiquer plusieurs activités de spectacles, festivals, ateliers culturel et professionnel, d’activités sportives ainsi que de l'adhésion aux bibliothèques publiques, gratuitement. Il s’agit d’une chance offerte par la France et qui manque ailleurs comme en Suisse où j’ai vécu la vie de demandeur d’asile.


La vie des migrants n’est pas facile en exil, mais ce que les associations font offre à l’exil un espace généreux pour découvrir des talents parmi les réfugiés, pour les aider à bien continuer dans la vie professionnelle, pour faciliter les nombreuses démarches administratives.


Article épinglé

Pourquoi les Français accueillent les migrants chez eux ? (2)