mardi 28 juin 2022
Das Exil als eine andere Heimat
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lundi 27 juin 2022
Renaître de ses cendres
Auprès chaque catastrophe, viens à l'esprit de l'oiseau du phénix.
C'est peut-être un symbole d'espoir qui brille rapidement dans le noir.
L'oiseau est mythique, mais la résurrection de nulle part est l'intelligence de l'homme pour protéger son existence. Peut-être est-ce la volonté de survivre,
ou peut-être l'esprit de défi que’-il récréance l'histoire du partir d'outils simples.
Oui, Covid -19 aurait en réalité tué vers 13 millions de personnes dans le monde,
mais il n'a pas pu mettre fin à la vie de milliards du monde Ceux qui sont guéris.
Est-ce qu'Il a essayé de détruire l'univers?
Le résultat dit le contraire…
En fait, Grâce à la fermeture générale et au déclin des déplacements humains dans la vie, les animaux étaient satisfaits de leur liberté de mouvement.
Ils vivaient sans bruit ni dérangement ni la même quantité de la pollution climatique. En toute façon C'est d'époque de l'épidémie, d'époque qui a confiné notre liberté, mais il a libéré les animaux pour se promener dans la nature propre relativement, et les rues sans être dérangés par les véhicules, voitures, usines et les bruits de humains.
Il est vrai que Corona était antisocial, il nous fermait la bouche et le nez avec des masques et nous empêchait les visites mutuelles. Nous étions obligés de respirer fort et de nous cacher des autres, donc nous ne reconnaissions plus nos amis facilement.
Vraiment, il a changé notre style de vie complet... Des réunions sans bises, ni embrassées ni toucher... Cours à distance et travail sur les réseaux virtuels.
Malgré la gravité de la pandémie, il y avait des lumières qui brillent de temps en temps du cœur de la catastrophe.. Des lumières qui confirment une volonté de la permanence des relations sociales, c'est l'amour, l’effectuer, Pitié et miséricorde ou L'émotion humaine de la compassion est peut-être l'instinct de la race humaine et l'importance de maintenir le contrat sociale.
Si, Les restaurants, cafés, cinémas et théâtres étaient tous en vacances, mais les amoureux trouvent une place vide dans le jardin pour déjeuner, ou une pierre plate près du trottoir pour prendre un café. Comme si nous regardions l'amour se réaliser au temps du choléra, comme le chef-d'œuvre de Gabriel García Márquez.
Oui, à chaque instant où nous vivons dans la frustration, l'espoir réapparaît pour nous apporter vie, sourire et perspicacité dans l'avenir.
L'espoir brille de l'esprit de la médecine moderne de ces vêtements blancs qui représentent le corps médical par tout le monde entier, des yeux endormis des infirmières et de la main de tous ceux qui ont travaillé pour aider des laboratoires de recherche et d'installation et des livres de scientifiques et. Ce sont les politiques rationnelles des gouvernements soucieux de la sécurité de leurs citoyens.
L'espoir reste radieux dans cette vie tant qu'il y a une personne consciente engagée à ce qui sert la santé publique et ce qui sert la poursuite de cette vie de la meilleure façon possible. C’est comme ça l'oiseau du phénix toujours peut se renaît de ses cendres.
Bonne santé et bon rétablissement à tous les maladies.
Moammar Atwi
Lambesc, le 13/06/2021
l'exil comme une autre patrie
Qu’est- ce que l’exil signifie pour moi ? Pourquoi ai-je quitté mon pays, ma famille, mes amies et amis, les camarades de lutte pour le changement ? J’ai quitté mes souvenirs d’enfance, mes belles histoires, ma terre, ma maison, et mon oliveraie.
Beaucoup de questions parcourent ma tête, comme un détective, Mais je me sens confus ce que je réponds. Je peux raccourcir le temps avec la phrase «la sensation d'aliénation dans la patrie est fatale».
La peur des dommages physiques peut se manifester, après que les hommes du régime corrompu m'ont menacé de mort, si je continuais à les critiquer.
Oui, j’ai peur, je suis lâche, car l'âme est précieuse. Mais, au contraire, la lutte sans prix perd-elle son éclat et son sens? Parfois, j'ai l'impression que l'exil n'est pas seulement un refuge contre la persécution, les guerres et la peur. C'est plutôt un climat favorable pour terminer ce que vous avez commencé.
Au-delà de la Méditerranée, un autre monde a fermé les capteurs d’ouverture en raison d'un mensonge appelé Conservative Society.
Oui, l'exil est pour moi un espace généreux pour penser librement, loin des pressions du retard social, du militantisme religieux, de la terreur sécuritaire et de la stérilité politique.
Par contre, l'exil n'est pas facile. il y a beaucoup de difficultés, comme parler une autre langue, vivre longtemps sans travail, sans logement indépendant, la difficulté de l’acceptation comme réfugié. Il y a un long trajet jusqu’à l’obtention des droits civiques.
premièrement l'exil "n'est pas un pays idéal ; peut-être on dort sous un pont ou dans un parc ou dans un Bunker sous la terre. Mais en comparaison de la situation de mon pays c'est un paradis.
Ainsi on doit s'adapter à la culture, aux coutumes, à la vie sociale, la mentalité et les communications avec les personnes, les entreprises, les directions d'état et aussi connaître les associations qui peuvent aider.
Malgré toutes ces difficultés, l'exil est pour moi, une nouvelle patrie dont j’ai besoin, l’exil dans lequel je me sens chez moi. C’est un pays qui m'embrasse, me respecte, me donne l'espoir d'une vie meilleure.
Les migrants vivent dans leur pays sans avoir les moindres droits de réaliser leurs ambitions à l’égard d’une profession ou bien de fonder de petits projets.
Mais ils se sentent vivre dans leur propre patrie, vu la liberté de choix et de travail, vu l'épanouissement et à la dignité. le système ici c’est "l'homme qu'il faut à la place qu'il faut".
A vrai dire, depuis que je vis en France je me sens que la France est ma propre patrie, par contre au Liban et malgré les longues années que j’y ai passées, le sentiment était différent, où je me sentais comme un étranger dans mon pays.
Moammar Atwi
Lambesc 05 Mai 2020
Journal d'isolement
Ce n'est pas moi, ce n'est pas mon monde qui diminue, se rétracte, dans une petite pièce. Je mélange mes papiers sur le bureau tout le temps.
Le seul moment où je respire, où je m’aère, est une heure de marche dans la nature, de promenade à la campagne autour du village. C’est la respiration du jour.
Chaque semaine je fais des plans et encore des plans, mais c’est inutile, la paresse et la somnolence me tuent , j'ai l'impression de perdre ma maîtrise de l'art d'écrire.
Entre mes quatre murs je ne fais rien d'utile. Je fais à peine mes devoirs avant d'étudier la langue via Hangouts ou ZOOM.Je me sens gêné devant mon professeur lorsque j'ouvre l'écran d'ordinateur sans avoir encore préparé aucun sujet. Je me sens comme un petit enfant qui évite de voir son professeur pour ne pas avoir à répondre à des questions sur les devoirs.
Je feuillette les pages et les actualités des réseaux sociaux plus d'une fois par jour, sans me concentrer uniquement sur le dernier bilan des décès dus à une infection par le coronavirus dans chaque pays, le dernier bilan de ceux qui n’ont pas pu résister à la maladie, aux États-Unis, en Espagne, en Allemagne, en Italie, en France, au Liban et qui sont morts.
Fait à Lambesc le 27 avril 2020.
mercredi 1 juin 2022
Tagebuch der Isolation
Das bin nicht ich, das ist nicht meine Welt, die da zusammenschrumpft, die sich in kleines Zimmer zurückzieht. Ich bringe meine Papiere auf dem Schreibtisch andauernd durcheinander.
Im Libanon leiden die Menschen unter den katastrophalen Lebensbedingungen und den Folgen der politischen Korruption, vor dem Covid-9 sie haben weit weniger Angst als vor dem Hunger.
Junge Männer und Frauen, und sogar Kinder sterben unter den Kugeln der Sicherheitskräfte, die die korrupten Politiker und ihre Bundesgenossen schützen, den Klerus und die religiösen Führer.
Nach dem Französischunterricht auf Internet gibt es anderes zu tun: das Gemüse schneiden, das Fleisch würzen, den Topf buttern, das Huhn oder das Fleisch aus dem Tiefkühlfach auftauen, jeden Tag ein anderes Gericht zubereiten. Mal koche ich es auf dem Herd, mal bereite ich das Essen auf andere Weise im Ofen. Eher selten esse ich kalt, außer wenn ich mich zu träge fühle.
Der einzige Moment, wo ich durchatme, wo ich entlüfte, ist die eine Stunde des Gehens in der Natur, des Spaziergangs auf dem Lande um das Dorf herum. Es ist die Beatmung des Tages.
Jede Woche schmiede ich Pläne, immer mehr Pläne, aber das ist nutzlos, die Trägheit und die Schläfrigkeit bringen mich um, ich bekomme den Eindruck, daß ich die Kunstfertigkeit meines Schreibvermögens verliere.
In meinen vier Wänden tue ich nichts Nützliches. Kaum, daß ich meine Hausaufgaben gemacht habe, bevor ich meinen Fremdsprachenunterricht auf Hangsouts oder Zoom beginne. Ich schäme mich vor meinem Lehrer, wenn ich den Bildschirm meines PCs öffne, wieder ohne etwas vorbereitet zu haben. Ich komme mir dann vor wie ein kleines Kind, das vermeidet, dem Lehrer zu begegnen, um den Fragen nach den Hausarbeiten zu entgehen.
Ich überfliege die Seiten und die Nachrichten auf den sozialen Medien mehr als einmal am Tag ohne mich zu konzentrieren, einzig und allein fixiert auf die aktuellen Todesraten pro Land bezüglich der Korona-Virus-Infizierten, auf die letzten Zahlen derjenigen, die sich gegen die Krankheit nicht haben wehren können, in den Vereinigten Staaten, in Spanien, in Deutschland, in Italien, in Frankreich, im Libanon, und die tot sind.
Ich lege Bücher auf den Tisch, ohne sie zu öffnen, und ebenso die Tageszeitungen, die ich manchmal kaufe. Oft höre ich klassische Musik, ich versuche jeden Tag neue Sängerinnen und Sänger zu entdecken. Manchmal sehne ich mich nach alten Chansons.
Der Tag vergeht schnell und im Geiste entwickele ich einen Aktionsplan, der von Tag zu Tag aufgeschoben wird. Werde ich weiter an meinem Roman über das Asyl arbeiten? Werde ich Übungen zur französischen Grammatik und zur Konjugation machen? Werde ich ein Gedicht schreiben oder einen Text über den Alltag meiner Isolierung? Sollte ich einen Politik-Artikel schreiben zu den Geschehnissen im Vorderen Orient und in Nordafrika? Ich weiß nicht, wo ich anfangen soll. Zwischen Kochen, Surfen im Internet und dem Herumblättern in einem alten Tagebuch oder einem Roman, der seit zwei Monate auf dem Tisch herumliegt, weiß ich nicht, wo ich anfangen soll, bis zum Ende des Tages…., und die Nacht beginnt mit einem langen Film.
Morgens warte ich auf die Elster, die mein Lieblingsvogel ist. Obwohl sie sehr scheu ist, erscheint sie doch behutsam an meinem Fenster.
Wenn das Fenster geschlossen ist, pickt die Elster die Brotkrumen auf, die ich auf das Fensterbrett streue, und fliegt dann weg.
Sie achtet darauf, daß man ihr nicht zu nahe kommt. Und obwohl sie sich dergestalt verhält, ist die Elster dennoch meine Freundin auf Abstand, so wie meine Studien, meine Internet-Meetings, meine Diskussionen und meine Freundschaften.
Moammar Atwi
Geschrieben in Lambesc am 27. April 2020
Übersetzer : Udo Peschken