Les manifestations ont commencé le 16 septembre 2022, après la mort de Mahsa (Jina) Amini, 22 ans ; elle était alors détenue par la « police des mœurs » iranienne, une unité impliquée dans divers abus. (HRW)
L'ONG d'Iran Human Rights, basée à Oslo, a fait état dans un dernier bilan d'au moins 95 morts depuis le 16 septembre, alors qu'un bilan officiel a parlé d'environ 60 morts, dont 12 policiers.
Dans ce mouvement de protestation, les femmes Iraniennes sont en première ligne. Les forces de sécurité ont violemment attaqué et agressé sexuellement plusieurs manifestantes, avec notamment des cas où des femmes se sont fait agripper les seins ou tirer violemment les cheveux après avoir enlevé leur foulard.
Depuis le début des protestations, on compte au moins 82 morts rien que dans la ville de Zahedan. Mais le bilan humain pourrait être bien plus élevé.(Amnesty)
Les vidéos montrent des policiers et d'autres forces de sécurité faisant usage d'une force excessive et létale contre des manifestants à Téhéran, la capitale, et dans les villes de Divandarreh, Garmsar, Hamedan, Kerman, Mashhad, Mehrshahr, Rasht et Shiraz. Il s'agit notamment d'exemples de forces de sécurité utilisant des armes à feu, telles que des armes de poing et des fusils d'assaut de type Kalachnikov.
Selon l'agence de presse iranienne ISNA, des forces de l'ordre se sont déployées en force près des universités à Téhéran à la suite d'appels à manifester lancés sur les réseaux sociaux. Toutefois, d'après l'ISNA, les rassemblements ont été limités.(Radio Canada)
(HRW)
Ce qui se passe en Iran n'est plus une question d'une fille qui a été tuée pour avoir tenté d'exprimer sa liberté personnelle, mais C'est plutôt une histoire de massacres qui ont tué des dizaines de personnes qui ont demandé à être libérées de l'autorité du clergé.
La question iranienne n'est pas seulement une question de meurtre d'une fille à cause du hijab.
C'est une question existentielle liée à la confiscation de la liberté humaine sous des arguments superstitieux et des autorités patriarcales corrompues.
l'obligation des femmes pour voiler par force ce n'est pas le devoir de charia, sinon c'est une mauvaise charia. La liberté personnelle est plus sacré que la charia et les clergés.
Moammar Atwi
Song of the iran liberation in persian language
Braye Azadi dar Iran/ Shervin Hajipour
La Chanson en anglais
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