𝑴𝒂 𝒑𝒉𝒊𝒍𝒐𝒔𝒐𝒑𝒉𝒊𝒆.. 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒈𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒅𝒆 𝑵𝒐𝒓𝒐𝒖𝒛
𝙋𝒂𝙧 : 𝙈𝒐𝙖𝒎𝙢𝒂𝙧 𝘼𝑻𝙒𝑰
𝐋𝐚 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐕𝐞𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐞𝐭 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐍𝐨𝐞̈𝐥𝐥𝐞. 𝐋𝐞 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐦'𝐚 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮, 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐦’𝐚 𝐚𝐢𝐝𝐞́ 𝐚̀ 𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐞𝐫 𝐦𝐚 𝐥𝐚𝐧𝐠𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐦𝐬 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐧 𝐚 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞́ 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐨𝐮 𝐩𝐚𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐞𝐫𝐜𝐢𝐜𝐞𝐬. 𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐣𝐨𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐩𝐢𝐚𝐧𝐨. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞́, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐬𝐚 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐩𝐨𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐢𝐭. 𝐈𝐥 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́, 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐨𝐢𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐋𝐞𝐬 𝐑𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐂œ𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐞𝐧 𝐂𝐨𝐥𝐮𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝟏𝟗𝟖𝟓 𝐚̀ 𝐏𝐚𝐫𝐢𝐬.
Bruno m’y amène pour inscrire et profiter de l'aide d'alimentation. C'était une bonne étape pour profiter de la nourriture, et parfois des vêtements. L'association respecte les gens qui bienfaisant ses aides. Ils sont bien accueillis, il y a des bénévoles qui leur servent du café, du thé, du boire fraîche et des gâteaux avant qu'ils prennent leurs affaires. C’est dans la salle d’attente où les gens se discutent. Le bénéficiaire se sent donc digne et respecté.
Elle organise en même temps des cours de FLE pour les réfugiés et des gens pauvres qui ont besoin d'améliorer leurs langues françaises, j’avais besoin d'une personne qui parle l'allemand pour garder mes compétences de cette langue. Puis on s'est rencontrés et discuté de plusieurs thèmes. Hélas, elle a quitté la France mais on se connecte parfois par les réseaux sociaux. À Venelles, j'aimais la promenade dans le village, où je profitais de l'été. La nature là-bas m'a rappelé à mon village au Liban, où il y a des figues, raisins et prunes. La famille accueillante me parta geait son petit bassin où il faisait très chaud. Mais je préférais que j'aille à la piscine du Centre aquatique Sainte-Victoire qui est éloigné vers 3 kilomètres de la maison. J’y peux bien nager longue distance, il y a un bassin à l’extérieur avec un jardin et une place pour déjeuner, et l’autre à l’intérieur à côté le jacuzzi. Comme ça je bien m'amusais de nager et de rencontrer les gens et la promenade à pied aller -retour via la forêt.
Après Venelles, j'ai déménagé chez des grands amis à Calas-Cabriès, une autrefois. Patricia et Lucien sont un couple très gentil et généreux. J'ai rencontré Lucien, la première fois, dans une fête organisée par la communauté du bahaïsme en Aix-en-Provence. C’était la fête de Norouz, de la nouvelle année traditionnelle des peuples iraniens et des Kurdes qui célèbrent (premier jour du printemps). Mon ami Philippe m’a invité à cette fête musicale où il y avait des musiques et des chansons arabes, persanes et kurdes. J’ai rencontré Philippe à la Cimade et au Collectif AGIR où il est bénévole pour aider les migrants. Il emmène des migrants au Café 3C, (café, culturel, citoyen) qui propose des activités culturelles pour les réfugiés. Philippe est un musicien et il a travaillé dans une agence culturelle . Il a organisé de nombreux spectacles de musiques du monde dans la région.
𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐛𝐚𝐡𝐚́’𝐢́𝐞
La fois bahá’íe est venue d'Iran où ses adeptes sont persécutés par le régime des mollahs chiites en Iran. Elle est communauté mondiale maintenant. Grâce à Philippe et Lucien, j’ai connais la principale théorie de cette foi qui croit au Judaïsme, christianisme et l’Islam. Bien que je ne sois pas religieux et que la métaphysique est hors de mes préoccupations, j'ai participé une fois avec les bahài'is un entretien chouette. Ce fut une soirée de poésie à dimension spirituelle avec la musique douce.
J'ai aimé cette ambiance de paix de tolérance, où j'ai lu un texte de poète communiste. La question spirituelle pour moi est respectable si elle s'éloigne de la politique et du dogme de l'idéologie. Mais les principes essentiels sont la morale, la justice et la liberté. Je respecte les bonnes personnes n'importe à quelle philosophie ou religion, ils croient. Mais je ne suis pas obligé d'accepter leurs dogmes. C'est pour ça j'aime mes amies et amis bahài'is comme les autres croyants qui sont tolérance et ont un cœur ouvert
Dans ma vie, j'expérimentais la foi et la spiritualité dans ma jeunesse, car j'ai vécu dans une famille musulman pratiquante dont toutes les femmes sont voilées et les hommes conservatifs et ont les barbes.
𝐏𝐡𝐢𝐥𝐨𝐬𝐨𝐩𝐡𝐢𝐞 𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞
Mais j'étais souvent sceptique, dont j'étudiais la philosophie et je suis toujours passionné de la philosophie rationnelle. Je pensais à l'époque de mes études que le doute est un chemin vers la certitude et la foi, mais c'est devenu un chemin à l'agnosticisme et puis à l'athéisme. En fait, je n'aime pas la classification selon les cultes ou les clichés, car c'est un type d'idéologie, je critique l'idéologie qui coinçait l'homme et saisit sa liberté. Je ne me décris pas comme communiste ou athée ou agnostique, je suis juste un homme libre, rationnel et humain.
Cette soirée de Norouz, Lucien m'a emmené dans sa voiture chez de l’accueillante famille à Calas. Il parle bien anglais, donc on a discuté de quelques thèmes pendant le trajet. Il était le chef de communauté bahài'i en France, maintenant, il est le vice-président de la communauté bahá’íe en France.
C'était un moment de connaître cette famille qui m'a offert sa maison, gratuitement, pour six semaines. La famille voulait aller en Allemagne pour avoir un traitement médical pour Patricia et sa fille Laura. Les deux dames ont une maladie compliquée. Je toujours, les souhaite du bon rétablissement, cette famille ne mérite pas la souffrance elle mérite toujours la meilleure. L'essence de ma philosophie est que si le dieu existe, il faut être juste et viable, donc il ne faut pas torturer les bonnes humaines. S'il ne peut pas faire la justice, il n'est pas un dieu.
J’avais besoin d'un logement après avoir quitté la maison de Bruno, et l’offre de Lucien et Patricia était comme l’antidote de sans-abri. Je profitais du séjour dans cette maison, et la piscine, je soignais les plantes et les fleurs et l'arrosais jour après jour.
𝐋𝐚 𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧
Le journal dans cette belle maison était calme et fructueux, j’ai lu au jardin, nager et nettoyer la maison parfois si elle avait besoin. Je continue le cours français à Aix-en-Provence, dont l’arrêt du bus était près de la maison. À la fin de cette résidence, j’étais content parce que Patricia et Laura revenaient d’Allemagne en forme. J'ai remercié et salué la famille et suis rentré chez Anna pour séjourner deux semaines, car elle m’a dit, elle va voyager pendant cette période et son appartement disponible.
Plus belle que cette faveur, Patricia restait à penser à ma situation, elle m'a trouvé un logement gratuit aussi chez une autre gentille famille aux Pennes-Mirabeau dans le département des Bouches-du-Rhône. Ce village est situé à 17 km au nord de Marseille. Je suis resté dans ce studio vers 10 semaines.
(à suivre)
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