𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮́𝓭𝓲𝓬𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝓮 𝓓𝓾𝓫𝓵𝓲𝓷 (4)

 𝑳𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒈𝒓𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒆𝒙𝒕𝒓𝒆́𝒎𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔

𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐫𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐥𝐢𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐚̀ 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐨𝐮 𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐞 𝐮𝐧 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐟. 𝐂𝐞𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐥𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬, 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞. 𝐒𝐢𝐧𝐨𝐧, 𝐢𝐥 𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬.

La période d'attente était très pénible, mais j'ai essayé de passer le temps en marchant, en faisant un peu de travail, en apprenant la langue. Mais trouver le cours de langue était impossible parmi les associations car la demande pour ces cours était nombreuse. Cette année ont été comptabilisés les réfugiés et les migrants en Europe : 204 311 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime en 2016, notamment en Italie, en Grèce, à Chypre et en Espagne, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Tandis que L’OIM a confirmé que plus d’un million de migrants irréguliers et de réfugiés sont arrivés en Europe en 2015, principalement de Syrie, d’Afrique et d’Asie du Sud. Près de 80 000 migrants ont déposé une demande de protection en France. Seuls 26 700 ont obtenu un statut de réfugié (Le Monde 12 janvier 2016). En France, le nombre de demandeurs d'asile a augmenté en 2016. Sur les onze premiers mois de l'année, la France en a reçu 77. 662 demandes, selon l'Office français de protection des réfugiés et apatrides », qui précise que ces chiffres ne comportent pas les migrants qui ne font pas de demandes d'asile, ni ceux qui dépendent de la procédure de Dublin (Le Figaro, le 18/12/2016).

Les demandeurs d'asile n'ont jamais pu travailler officiellement.

𝐀𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬

Mais j'ai continué à écrire pour la presse. Parfois un peu d'argent est suffisant pour acheter quelque chose de très nécessaire. Les revenus médiatiques sont devenus trop faibles et les demandes de travailler en freelance pour les journaux arabes restaient sans réponse. Jusque-là, l'aide de l'OFFI (organisation d'État pour les demandeurs d'asile) a fonctionné pour moi, j'ai dépensé tout mon argent que j’avais épargné à la banque au Liban avant mon exil. Le troisième mois, bien, peut-être que les choses s'améliorent ; L'aide d'OFFI, l'assurance sociale et le cours français. Le CMU de l’assurance maladie a été en retard car l'employé a fait un échange entre mon nom et mon prénom. En même temps, le cours de français gratuit que je cherchais j'ai trouvé à « l'Association socio-culturelle Saint Giniez Milan » à Marseille.

Même si le cours FLE dure 2 heures, une fois par semaine, c'était un excellent pas. Quelques tables et chaises, une petite toile et un vieux professeur volontaire, parfois une vieille dame nous a donné les cours : elle était affectueuse et s’inquiète de mon séjour de mes nourritures, et malheureusement elle était absente souvent en raison des maladies. Ainsi que certains étudiants étrangers : parmi eux il y avait des arabes, amazighes et d’autres.

Marseille n'est pas mal comme je le pensais au début du séjour. Au fil du temps, j'ai découvert les plages, la randonnée aux parcs, la gastronomie provençale, le littoral culturel de la ville, les patrimoines et la tradition. Il n'y a pas de doute, Marseille est une ville cosmopolite. Une ville historique abrite de nombreux bâtiments extrêmement anciens. C’est la dislocation et la caractérisation de la cité méditerranéenne qui accueille les hommes de partout dans le monde. Pendant des siècles, ce fut une escale migratoire par mer entre l'Ouest et l'Orient. Ceci peut être l'avantage de la convergence parmi les races, les coutumes et les cultures, l'art, les mentalités, les compétences, les expériences différentes et les gastronomiques.

Durant la promenade, nous pouvons découvrir plusieurs sites. Le MUCEM, ce musée chargé du trésor venu de l'Est et de l'Ouest, depuis tout le bassin méditerranéen, l’abbaye SAINT-VICTOR, les ÎLES de FRIOULS, le palais LONGCHAMP, la GROTTE COSQUER, la BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA GARDE, le stade ORANGE VÉLODROME, les CALANQUES DE MARSEILLE, le VIEUX PORT, le MUSÉE MARITIME etc. La ville s’étend sur 240 km2 dont 100 km 2 d’espaces naturels et les sites incontournables se trouvent aux quatre coins de la ville.

Formée au cœur d'une crique naturelle il y a plus de 2600 ans, la ville a traversé les siècles et offre maintenant des trésors architecturaux de diverses époques. Mais contrairement à la Suisse, Marseille n'est pas très propre, quartiers aléatoires, embouteillages, chaos, commerçants illégaux, gangs, même non-respect des feux des routes.

𝐋'𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞 𝐝'𝐢𝐧𝐭𝐞𝐠𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Hélas, cette congestion culturelle a créé divers problèmes et des irrégularités dues aux types de pédagogies de certaines communautés. C'est ce qui explique en grande partie l'obstacle à l'intégration à la communauté française. Malheureusement, la situation est inusitée. C'est une réalité qui provoque des problèmes. Le défaut de respecter les différences et la violation de la loi conduit finalement à la pratique du terrorisme.

Peut-être le terrorisme est partiellement un résultat de la politique de marginalisation et de l'appauvrissement, mais cette politique uniquement n'est pas une raison logique pour pratiquer la violence. C'est l'idéologie extrémiste qui invite les gens, en particulier les adolescents et les jeunes, à s'attaquer mutuellement et le mécréant "Al-kafer" ou l'impérialisme. La doctrine fanatique, le discours religieux, le nationaliste fasciste ou le gauchiste extrémiste, tous ceux qui pratiquaient le terrorisme au cours de différentes époques. C’est le dogme, celui qu’ils croient vrai.

𝐋𝐚 𝐝𝐨𝐜𝐭𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞

La doctrine du terrorisme islamiste est sacrée pour eux car ils pensent qu'ils exécutent un devoir divin dont ils peuvent en fin de vie gagner le ciel. Ce n'est pas parce que je suis contre la migration dans laquelle je suis venu, mais au contraire, parce que je vois que la migration doit être positive pour l'unité des humains. L'aspect négatif de cette question est que les gens qui croient à la doctrine islamique, portent la mentalité salafiste et extrémiste. Ils viennent en Occident, soit pour plaider pour l'islam, soit pour ses intérêts financiers, soit pour éviter les prisons et pour éviter d’être liquidé physiquement par les régimes politiques de leurs pays. En tout cas, ils sont hypocrites, car ils croient que l'Occident est la terre des mécréants (Koffar), et qu’ils ne doivent pas vivre sous la loi civile qui est contraire à la loi de Dieu "Shariah". C'est pourquoi je me méfie de ce genre de migrants. Il est curieux que je sois un migrant et que j'aie un parti envers la migration de certaines personnes, partielle. Franchement, parfois, j'ai considéré dans mon article à l'époque qu'il y a une invasion démographique qui vise à changer les lois des pays d'accueil et dominer la société par l'enseignement exclusif et la discrimination sur une base religieuse.

Pourrait être utile de mentionner une attitude qui m'a pris pendant la première semaine à Marseille, je voulais, alors réparer mon portable chez un technicien algérien. Le jeune homme m'a demandé si je suis musulman, quand j'ai parlé arabe avec lui, je lui ai répondu : " pourquoi, est-ce ça question très importante pour toi ? je suis juste humain".

Il m'a dit, provocant, " l'Islam est Niima (une grâce), peut-être vous êtes un chrétien, au Liban il y a beaucoup de cultes religieux !?"

Un client qu'était là-bas, a intervenu, complaisant " : l’Islam reconnaît le christianisme et le judaïsme, si on ne pas les reconnait on n'est pas musulmans". Je le regardai étonnamment essayant de finir la conversation : « bon ».

Deux jours après, j'y suis repassé pour récupérer mon téléphone mais le technicien ne tenait pas la promesse de le réparer. C'est là que je me ressenti vexer et lui ai dit : « l'Islam est une grâce quand les musulmans soient sincères ».

Il s'est senti gêné et m'a demandé que je puisse, « sûrement », le prendre le jour suivant !

Sans doute, les migrants sont de différentes natures. Certains déménagent pour trouver du travail ou d'autres débouchés économiques, pour se joindre à leur famille ou pour étudier. D'autres cherchent à fuir les conflits, la persécution, le terrorisme et les violations des droits de la personne. Mais en tout cas, l’immigré est une personne qui est établie dans un pays par voie d'immigration.

𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́ "𝐚𝐥𝐤𝐚𝐟𝐞𝐫"

Je comprends toutes les situations de ce phénomène. Mais je ne comprends pas, que certains d'entre eux veulent imposer leurs opinions conservatrices, ou leurs discours extrémistes.

« Si ces sociétés laïques ne correspondent pas à votre idéologie, vous devez rester dans votre pays, plutôt que de provoquer l'inégalité et les problèmes pour vous-même et pour l'autre qui vous a accueillis », ce que je dis avec un immigré qui a critiqué la communauté "alkafer". Je lui ai dit "si tu n'acceptes pas ce pays, pourquoi tu es venu, pourquoi tu as supplié les illégaux de t'aider à venir en Europe ?", paradoxes répugnants, vraiment.

Je suis arrivé à Paris pour la première fois le 13 mai 2016, suivi par une série d'attaques terroristes en 2015 et 2016. (L’attentat contre « Charlie Hebdo » le 7 janvier 2015 à Paris, a fait 12 morts et 11 blessés. Le 13 novembre 2015, Paris a été frappée par huit attentats islamistes en moins de deux heures. Trois premiers kamikazes se sont fait exploser près du Stade de France à Saint-Denis. Six autres terroristes ont tiré à la kalachnikov dans la capitale, sur des terrasses et au Bataclan, dans lesquels 131 personnes ont perdu la vie et 350 ont été blessées).

Cette réalité m'a fait hésiter à demander l'asile en France, avant mon départ pour la Suisse via l'Allemagne. C’était mon sentiment bien que les policiers parisiens soient très agréables avec les touristes ; quand je me suis promené à plusieurs endroits pendant trois jours, comme le Musée du Louvre, la Tour Eiffel, les Champs-Elysées, le Quartier Latin, etc.

Donc, je pense souvent depuis longtemps à ce genre de migrants qui abusent de leur pays et de leurs convictions, même s'ils blessent leurs citoyens et leurs proches qui sont venus pour vivre en paix.

à suivre