Plus grave que l'horreur de l'explosion,
les douloureuses histoires tragiques qui s'ensuivent,
la situation d'une personne qui a perdu sa famille,
d'une femme attendant son fils sous les décombres,
ou d'une famille devenue sans abri,
un jeune qui a perdu un membre de son corps,
une femme en pleurs qui a perdu la vie dans cette ville triste,
une mariée qui a perdu son mari la nuit de noces.
La vue d'un vieil homme assis devant les décombres de sa boutique,
sans autre source de revenus
et un chien qui n'a pas trouvé la nourriture cherche les restes des cadavres.
Triste le plus après la tempête,
surtout lorsque la catastrophe complète,
une série de tragédies économiques,
environnementales,
morales et politiques,
comme c'est le cas au Liban.
La douleur expose la relation perdue entre la politique et la moralité,
entre les dirigeants et le peuple,
où il n'y a pas d'humanité.
Lambesc, 10/08/2020
Moammar Atwi
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