samedi 18 juin 2022

Rami Makhlouf: "Monsieur 5 pour cent"

 



Moammar Atwi

Les contestations populaires que les nombreuses villes ont connu en Syrie depuis le mois de Mars dernier , ne sont qu’une des façons de palpation de la blessure économique Syrienne et qui est liée et associée au nom de l’un des proches de la famille au pouvoir, c’est à dire le symbole de la corruption, de la concussion, la gabegie, et il est le résultat éclatant de l’acte d’union et de mariage entre la sécurité et la fortune.


Rami Mohamed Makhlouf, cousin germain du président ( fils de l’oncle maternel de Bachar EL ASSAD), homme d’affaires célèbre et connu comme étant l’ombre financière du régime. Il représente son image économique, celle par laquelle doivent passer tous les projets dans le pays. Tous les projets doivent impérativement passer par cette image et avec son approbation et sa participation. Il est le jeune homme quadragénaire qui a annoncé avant hier qu’il allait cesser ses activités commerciales pour participer aux actions caritatives.

Cette annonce n’est que l’émanation de l’aggravation des confrontations entre le pouvoir et le peuple, et fait suite à la liste des doléances et des revendications politiques, économiques et sociales, dont la première y figurant est bien l’inculpation et le procès de MAKHLOUF.
…/…

MAKHLOUF est devenu l’accusé numéro Un après le pouvoir, d’avoir appauvri les Syriens, spolié leurs richesses, et la cause du départ et l’immigration de nombreux investisseurs, lesquels ne supportent plus ses interventions et ses tentatives de participation, ou de son emprise sur toute agence, ou marque mondiale ou projet économique entrant en Syrie.

Mais ce jeune économiste a répliqué avec nervosité aux revendications du peuple qui veut lui demander des comptes sur ses activités, en mettant en garde ISRAEL et l’ OCCIDENT avec ces mots : "il n’y aura pas de stabilité en ISRAEL si la SYRIE n’est pas stable".
Un résumé de l'article qui m'a causé des problèmes avec le régime syrien. 

Traducteur: Abdelali FARAJ. 
publié par un journal ِ"ALAKHBAR", le 18 juin 2011.

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